Masturbation et sexualité




MASTURBATION


Pourquoi aborder ces sujets sur un blog SCOUT ??? Parce que les scouts sont des garçons comme les autres… Et oui.
D'après les dernières études publiées, un garçon sur deux découvre la masturbation avant d'avoir 13 ans; et presque tous le font avant d'en avoir 14. Il est donc parfaitement normal d'évoquer ce sujet aussi avec les scouts.

(page mise à jour le 12 juin 2012)

PLAN:

1 - Comment réagir lorsque le sujet apparaît en patrouille ?

2 - Que penser de la masturbation
a- Quelques informations
b- Qu'est-ce que la sexualité
c- Alors, la masturbation ? Pour ou contre ?
. Sexualité
. Plaisir

3 - Questions et fausses idées

4 - Compléments (autres sujets / sexualité)
. Le flirt
. Les relations sexuelles avec les filles
. Les jeux sexuels entre garçons
. L'homosexualité
. La sodomie
. La pornographie
. La sexualité avec une grande différence d'âge
. Le sexe par internet


1 - Comment réagir lorsque certains garçons lancent le sujet sous la tente, voire commentent leurs activités intimes ?

Mon avis est le suivant:

Le CP, le chef, ne doit pas fuir la conversation. Au contraire, il doit pouvoir poser une parole claire, sûre, argumentée. Sans juger les personnes.

Cela suppose s'être préparé, par exemple en lisant ces lignes.

Je pense que le plus sage est que le CP indique à ses garçons concernés qu'ils doivent respecter la tranquillité de toute la patrouille, et garder pour eux ce qui est de l'ordre de l'intime. Il n'est pas l'heure d'entamer une discussion plus sérieuse (à prévoir à un autre moment).

Le CP - et le Chef de Troupe, plus encore - doit avoir les idées assez claires sur le sujet pour ne pas être trop gêné et pouvoir réagir de manière adéquate. Il y va de sa crédibilité et son autorité.

Remettre gentiment et fermement des jeunes à leur juste place ne suffit pas. Le chef doit pouvoir discuter, et donc savoir pourquoi il dit telle ou telle chose. L'autoritarisme n'est pas éducation. Le chef doit allier fermeté et explications.

Je sais aussi que certains groupes de garçons aiment s'amuser en partageant des moments de masturbation collective, ou d'autres jeux sexuels. Il ne me paraît pas adapté de les laisser faire, car le camp scout n'est pas le lieu pour ça.
Maintenant, si ça se produit, il n'y a pas non plus à dramatiser. En effet, ce serait le signe qu'on ne sait pas aborder la question correctement, qu'on n'est pas "prêt" (dur, pour un chef scout!).

Notre rôle d'éducateur est d'encourager les jeunes à ne pas se laisser déborder par leurs pulsions, et de les aider à les exprimer de manière plus élaborée, maîtrisée, orientée vers le service, l'ouverture aux autres, etc.
Si le rythme du camp est bien monté, et l'esprit bien orienté, il ne doit pas y avoir de difficulté à gérer ce point.


Nous devons aussi les inciter au respect de soi, à accueillir leur corps et l'éveil de leur sexualité avec bienveillance, sans honte ni haine de soi. A se construire avec équilibre. Dire qu'il est classique de se masturber à leur âge est une chose, les laisser le faire de manière désordonnée en est une autre.
(l'ordre qu'on donne à ces domaines dépend de l'anthropologie qui sous tend notre action, ainsi qu'à notre projet d'éducation. Qu'est-ce que l'homme? Qu'est-ce que la sexualité? Quel est le sens de la vie? La référence à la Loi Scoute peut déjà apporter un élément de réponse)


2 - Alors, que penser de la masturbation?

a - Tout d'abord quelques informations:

Extraits de Wikipedia:

Dans les sociétés occidentales, des enquêtes par questionnaires ou par entretiens permettent d’obtenir des informations sur la pratique de la masturbation chez les adolescents … L’analyse des réponses des adolescents de 12 à 17 ans aux questionnaires régulièrement soumis aux jeunes membres des sites Internet pour ados, dont certains forums traitent de la sexualité, fournit une image de la vie sexuelle des garçons, et particulièrement de la masturbation.

On y apprend ainsi que…
- l’âge médian de la première masturbation est de 12 ans ;
- c’est à 13-14 ans que les garçons se masturbent le plus ;
- plus de la moitié des garçons qui ont commencé à se masturber ont découvert seuls le «mécanisme», souvent par hasard ;
- qu’à 13 ans, un garçon sur cinq a déjà participé à des séances de masturbations collectives, avec un ou plusieurs copains, tandis qu’un tiers des ados de 13-15 ans souhaiterait tenter l’expérience.

Ces pratiques collectives semblent être avant tout une façon pour les adolescents de comparer leur pénis et de partager leurs techniques de masturbation. La masturbation est parfois l’objet d’une initiation en groupe (…) ces mêmes observations, qui portent sur plusieurs dizaines de milliers d’adolescents, la plupart du temps originaires d’Amérique du Nord, du Royaume-Uni et d’Australie, montrent que c’est à 13 et 14 ans que le rythme de masturbation des garçons est le plus élevé (entre 12 et 14 fois par semaine) ; ce rythme diminue pour la tranche d’âge 15-16 ans (en moyenne 9 fois) et diminue vraisemblablement après. Il est plus que vraisemblable que les résultats obtenus auprès des jeunes Français, Belges ou Suisses seraient similaires à ceux obtenus auprès des Anglo-Saxons.



Mes commentaires:

Pour savoir que penser de la masturbation, on doit dépasser les questions physiologiques, et la simple description de comportements.
Pour tout ce qui concerne l'anatomie, et les questions physiologiques diverses et variées, il existe divers ouvrages ou sites internet.
Par exemple:
"Le zizi, questions et réponses" de Sylvie Sargueil-Chouery et Rif


S'il est important d'être renseigné correctement dans ce domaine, il est clair que l'être humain n'est pas qu'un corps, et qu'il faut apporter des éléments de réflexions. Ces ouvrages, comme celui ci-dessus, sont très matérialistes. Ils véhiculent cependant une idéologie très primaire, voire animale (le titre est déjà évocateur).

D'autres livres viennent heureusement très bien compléter l'approche simplement physiologique, comme:
"Comment c'est la puberté ? : Dialogue avec les 10-13 ans" de Henri Joyeux

"Comment c'est la sexualité ? : Sentiments, sexualité, sida, drogues - Réponses à 65 questions des 13-15 ans" de Henri Joyeux

Certains sites internet peuvent aussi être consultés:
http://passamour.org/



b - Qu'est-ce que la sexualité ?

Parler de masturbation invite à évoquer la question plus large de la sexualité, et plus spécifiquement celle du plaisir: "A quoi ça sert, et comment bien s'en servir".


Sexualité:

Le sens de la vie humaine, c'est d'être aimé et d'aimer.
La sexualité (dans une relation stable et durable) est un moyen, parmi d'autres, de vivre cela.

La sexualité a deux dimensions principales: dire l'amour et transmettre la vie.

La masturbation n'est pas orientée dans ce sens, c'est facile à percevoir.


La pulsion sexuelle est juste une pulsion, puissante certes, mais une pulsion.
Elle n'est pas un besoin ni un instinct: en effet, l'individu ne meurt pas s'il la maîtrise et la canalise. Il ne meurt pas, même s'il n'exprime pas du tout cette pulsion dans le registre où elle se manifeste. Elle peut donc être réorientée, et sublimée.
C'est au niveau de l'espèce qu'elle est un instinct et un besoin nécessaire: sans sexualité, pas de reproduction. Et donc mort de l'espèce.

Le mot sexualité vient du latin "secare", qui signifie "séparer". Il induit les notions de différences, de complémentarité.
Cette "séparation" fonde depuis toujours la structure de l'humanité. Par la complémentarité, la différence sexuelle permet l'échange et ouvre à la fécondité.
Prétendre effacer cette différence (théorie du Gender, etc) est une offensive de nature totalitaire d'une sous-culture intrusive.

A noter aussi que le désir sexuel ne dépend pas uniquement des hormones. Il est aussi sous l'influence d'événements contingents tels que la fatigue, le stress, les soucis de santé, de travail, d'éducation. Et aussi des sollicitations extérieures comme les images érotiques, etc.

Plaisir:

Ce que l'on éprouve quand on a mené une action correctement à son terme. 
Le plaisir peut être intellectuel, sentimental, sensible, etc. Il vient souligner une réussite. 
Il est donc une dimension, pas un but en soi.



c - Alors, la masturbation?

Au moment de la puberté, le corps se transforme et devient capable d'éprouver le plaisir sexuel dans sa maturité.
Le garçon peut se donner ce plaisir en se masturbant. La masturbation est l'expression spontanée de la sexualité à l'adolescence.

Pour:

Notre société occidentale matérialiste a publié de nombreux ouvrages qui recensent des arguments dont certains peuvent être tirés par les cheveux. L'objectif plus ou moins affirmé est de décréter qu'il faut se masturber.

Droit au plaisir, découverte de son corps,  entraînement avant de vraies relations sexuelles (la masturbation étant le contraire de la relation, il y a comme une contradiction), etc. En bref: "Il n'y a pas de mal à se faire du bien" … mais est-ce vraiment se faire du bien?


* * *

Contre:

"A consommer avec modération"
et même
"A éviter tant que possible"

Si le plaisir est une dimension et pas un but, il faut s'interroger sur le but de la masturbation. Que recherche celui qui se masturbe, à travers ce câlin sexuel? A quel besoin profond correspond cette stratégie qui ne remplit finalement pas sa fonction?

Il convient de replacer ce geste dans le contexte de la vie sexuelle. La masturbation ne répond ni à l'objectif de dire l'amour, ni à ce lui de transmettre la vie.
Mettre le plaisir comme finalité à ses actes, risque d'entraîner à la dépendance, et à l'égoïsme.


On peut dire que si la masturbation est classique, répandue, elle n'est pas "normale". Tout comme la grippe en hiver.

Je remarque aussi que, vers 17 ans (certains bien avant), de nombreux garçons demandent de l'aide pour ne plus être dépendants de la masturbation. Plus jeunes, ils se sont laissés prendre sans apprendre à la maîtriser, et lorsqu'ils souhaitent "en sortir", quelques années plus tard, il n'y parviennent pas. Le jeu est devenu un piège.


Je souhaite aussi commenter la dernière information sur le rythme indiqué dans cet article de Wikipedia (12 à 14 fois par semaine, à 13-14 ans).

Il me semble que l'on doit inviter les garçons qui seraient concernés à se masturber moins souvent. Le risque de virer à l'activité compulsive n'est pas loin, cela conduit à une insatisfaction croissante, contraire à ce qui est recherché.

Je recommande aussi d'éviter les provocations pornographiques. Toute sollicitation extérieure réduit la liberté, et donc la capacité à maîtriser sa vie.

Lorsqu'on se laisse dépasser par sa pulsion, il faut parfois de l'aide pour reprendre la maîtrise de soi (les conseils d'un adulte, d'un "conseiller").
Il ne faut pas avoir peur de demander, vouloir progresser est positif. Un adulte sain ne pourra que reconnaître votre courage à aborder ces sujets.

De l'aide aussi pour entraîner sa volonté; non à lutter de front (c'est l'échec assuré), mais à savoir orienter son activité vers d'autres intérêts.


Le mieux est toutefois de s'en passer autant que possible, dès que possible.
Orientez vos intérêts et votre énergie vers l'extérieur: activité de groupe, service à rendre autour de vous, jeux avec des amis, création artistique, etc. Il y a mille façons d'exprimer son énergie de manière plus créative qu'une branlette même "réussie".

Même à 13-14 ans, il est possible d'avoir une vie épanouie et équilibrée, aussi sur le plan sexuel. Il est possible d'être le maître de son navire.




3 - Quelques questions et remarques:


Est-ce que c'est obligé de le faire?

Non. Il y a des garçons qui ne se masturbent pas. Ils sont en parfaite santé. Se faire un câlin sexuel n'est pas du tout obligatoire. Il ne faut jamais se forcer dans ce domaine.


Pourquoi c'est gênant d'en parler avec d'autres?

Parce que c'est intime et que, si on a un peu de pudeur, on n'étale pas sa vie intime. De même qu'on ne parle pas à tout le monde des choses importantes à ses yeux, de ses sentiments profonds, etc. Ce qui est personnel doit rester personnel. Si on n'a pas de vie intime et personnelle, on n'a pas vraiment de personnalité.

Cependant, c'est assez courant d'en parler entre bons amis du même âge. En général, c'est pour en rigoler… il est donc préférable d'éviter ce genre d'échange superficiel qui ne construit rien.


De même, il est fréquent - environ 30% au moment de la puberté - que des garçons partagent des jeux sexuels entre bons copains (cf plus bas).


Pourquoi, après m'être masturbé, je ressens aussi un peu de honte ou de tristesse ou d'insatisfaction?


C'est assez fréquent. En fait, la sexualité a deux dimensions principales: dire l'amour et transmettre la vie (c'est quand même des spermatozoïdes qu'on éjacule!). Le plaisir est une dimension. Quand il devient un but, et bien il prend une place qui n'est pas la sienne naturellement. Quand on se masturbe, le plaisir prend la place des buts principaux. C'est normal alors de ressentir une certaine insatisfaction parce que les buts principaux (qui sont vraiment épanouissants quand ils sont réunis) ne sont pas atteints.


Quels sont les dangers de la masturbation?

Physiques: aucun. Sauf si on utilise des objets pas adaptés.

Psychologiques: il y a des risques si le garçon ne maîtrise pas sa pratique. Si le plaisir solitaire passe avant la vie passée en groupe, en famille, à rendre service, à faire le travail de classe, il finit pas s'enfermer dans un égoïsme. C'est le signe que le garçon ne sait pas situer sa sexualité à une juste place. A terme, il y a le risque que, lors des relations sexuelles futures, le garçon pense uniquement à son propre plaisir, oubliant qu'il est avec une autre personne qu'il a le désir d'aimer. Chercher son propre plaisir peut devenir un réflexe aliénant. L'égoïsme tue l'amour.


Quelques fausses idées sur la masturbation.

On lit parfois des idioties à ce sujet. Exemples:

- "il faut se masturber pour vider ses bourses"
ou au contraire:
- "la masturbation est un gaspillage de sa semence"

Il faut tout de même savoir que les testicules fabriquent des spermatozoïdes chaque jour. Tous les jours, ceux qui sont arrivés à maturité sont évacués naturellement par l'organisme, dans les urines. On en déduit donc:
1. Il n'est pas utile de se masturber. La nature fait bien les choses.
2. Il n'y a pas de gaspillage par la masturbation. Le corps élimine de toutes façons quotidiennement les spermatozoïdes matures.

- "la masturbation affaiblit l'organisme"
Selon ces auteurs, l'énergie pour se masturber serait équivalente à la dépense faite par le corps pour 30 minutes de sport. Faire du sport n'a jamais tué personne, si c'est avec modération. (lol)
La masturbation ne présente pas de nocivité si elle est pratiquée avec modération, et qu'on finit par être capable de s'en passer au plus tôt… car…

- "la masturbation rend sourd"
Cela fait longtemps que la question n'est plus à l'ordre du jour, sur le plan physiologique du moins. En effet, on peut considérer qu'à trop s'occuper de soi et de son plaisir, on devient sourd aux besoins d'autrui. La vie a sûrement plus de sens et d'intensité lorsqu'elle est passée à rencontrer et aider d'autres personnes, qu'à se palucher même si on le fait bien.




4 - COMPLEMENTS

Le flirt
Si l'autre est une personne, digne de respect, alors on ne peut pas jouer avec. Ni avec son cœur, ni avec son corps. Se connaître et se découvrir n'implique pas faire semblant de jouer à l'amour. On peut être ami sans se draguer. L'autre n'est pas une proie à mettre sur son tableau de chasse.

Parfois on peut croire qu'on aime, mais est-ce sûr? Si on le dit trop tôt, on risque de se blesser quand on va casser, après avoir été plus ou moins loin.


Les relations sexuelles avec les filles
Qui dit relation sexuelle, suppose amour. Et qui dit amour sous-entend fidélité, durée, engagement. Une fille est une personne, pas un objet à plaisir. Pour quelque chose d'aussi important, on n'essaye pas l'autre comme un produit. Il faut des années de préparation affective pour pouvoir dire "je t'aime", et devenir capable d'assumer un acte aussi important. "Je vous conseille d'attendre d'aimer vraiment une fille pour avoir cette relation avec elle". L'amour et la relation sexuelle ne sont pas un jeu.

Les jeux sexuels entre garçons
Ils sont assez fréquents: comparaison de pénis en érection, distance obtenue à l'éjaculation, masturbations en groupe. Et aussi échanges d'attouchements une fois sous la tente. Même si ce n'est pas de l'homosexualité, il vaut mieux les éviter car ils détournent la sexualité de son sens.
De plus ces gestes peuvent conduire à des actes plus marqués "homosexuels".

Il existe aussi parfois des "traditions" dans les patrouilles, rites d'initiation, rites d'intégration.


En ce qui me concerne, je ne suis pas favorable à ces séances collectives (ce qui est intime doit le rester), ni à celles d'initiation. Je pense que chacun doit faire ses découvertes par soi-même, à son propre rythme. (Et toutes les découvertes ne sont pas forcément profitables, d'ailleurs).

Je pense également que la différence d'âge et de maturité entre les grands et les plus jeunes peut poser des problèmes quant à la liberté de ces derniers.


L'homosexualité
Impasse sur le plan affectif. L'homme et la femme sont complémentaires. L'homosexualité empêche l'ouverture à la différence qui est constitutive de la vocation de la sexualité humaine.

Celui qui a une tendance n'est pas obligé de passer à l'acte.
Croire qu'on peut être heureux en répondant à cette tendance est une illusion. On ne peut accéder au bonheur en vivant en contradiction avec ce qui est la vocation humaine.

Parfois il suffit d'un acte, fait sans trop réfléchir, pour basculer.
il peut ensuite être très difficile d'en sortir.

Il existe même des programmes qui aident à maîtriser sa tendance, et à réorienter une tendance qui n'est pas naturelle.


http://www.oserenparler.com/?page_id=37


La sodomie
Pratique contre nature. L'anus est la poubelle de l'organisme, il est empli de microbes. Le pénis est fait pour le vagin. L'homme pour la femme.


La pornographie
Totalement déconseillée. Elle dégrade l'amour humain. Elle ne montre que l'aspect "viande" de la sexualité, oubliant la tendresse, l'affection, l'amour. Elle dérive vite à la violence. En général, c'est la femme qui est humiliée, devenant un objet purement utilitaire. Ce n'est pas un bon moyen d'apprendre ce qu'est la sexualité.

La pornographie peut marquer la mémoire de manière très forte et durable.
Certains peuvent aussi devenir dépendants, comme pour une drogue. Il existe des démarches pour en sortir.


DEPENDANCE PORNOGRAPHIE Sexolisme Addiction sexe Cybersexe
 

On trouve parfois une distinction entre porno "hard" et porno "soft" (appelé aussi "érotisme"). Le propos est spécieux, il s'agit toujours de pornographie.



La sexualité avec une grande différence d'âge
Déconseillée aussi, surtout quand on n'est pas encore adulte. La différence de maturité conduit à une inégalité dans la relation. Le plus jeune va être, parfois sans s'en rendre compte, soumis au plus âgé qui peut le manipuler et l'inciter à des comportements inadéquats. La liberté n'est pas possible car l'emprise affective sera trop forte. Il n'y aura pas vrai respect de l'autre. La relation sexuelle n'est épanouissante que lorsqu'il y a amour, réciprocité. Qui dit amour suppose une capacité à donner et à recevoir, équivalente, chez les deux personnes.


Le sexe par internet
En plus des éléments ci-dessus, une précision: avec le développement d'internet, certains jeunes se mettent en scène via la webcam. Je mets fortement en garde chacun que j'invite à refuser toute séance de ce genre. Le corps et l'intimité sont personnels et n'ont pas à être exhibés.
Vous ne pouvez pas réellement savoir qui est de l'autre côté.
Toute image peut aussi être capturée et répandue. Les imprudents se retrouveront donc exposés à tous vents.
Certaines images peuvent "ressortir" des années plus tard.


10 commentaires:

  1. Moi aussi j'trouve ça cool :)

    Bryan, 4è des Loups

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  2. Merci, c'était très intéressant. Je vais le faire suivre à mes patrouillards.

    Rémi, CP des Aigles à Paris

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  3. intéressant. ya des trucs, j'suis ok, d'autres moins. mé c bien d'en discuté

    Gérald

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  4. Je publie ici un commentaire reçu, dont j'ai retiré le nom et l'adresse mail du correspondant.

    Bonsoir Rémi,
    grâce à votre article sur "l'hygiène intime, masturbation" et grâce au petit exposé de cet autre psy-sexologue trouvé comme vous sur Google,
    j'ai pu, en quelques minutes, sortir de décennies de désarroi concernant ma masturbation juvénile.
    Je vous en suis grandement reconnaissant !
    Encore : Félicitations.

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  5. J'ai été scout durant 5ans. Hè bien je n'ai jamais eu la moindre occasion de masturbation entre copains... Alors que j'aurais bien voulu! Bravo pour l'intelligence de cet article qui remet bien les idées en place et qui me déculpabilise 20 ans après de mes pulsions tout en étant fier de la maîtrise que j'ai acquis du plaisir.

    Philippe

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  6. Message reçu dernièrement, commençant par:

    "Article très bizarre mais intéressant"

    Je n'ai rien compris à la suite, ou presque.
    Et l'adresse mail indiquée pour réponse est fausse.

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  7. Certain m'a posté des insultes… Et n'a même pas pris le temps de lire correctement ce qui est écrit ici. Il aurait lu que nous condamnons certaines pratiques, nous en avons parfaitement le droit. Cela ne veut pas dire que nous jugeons les personnes qui valent infiniment plus que les pratiques qu'ils choisissent, même les plus abjectes.

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  8. Commentaire anonyme reçu aujourd'hui:
    "Vos commentaires sur l'homosexualité sont simplement inacceptables. Parler de "réorienter les gens vers le droit chemin" relève d'une homophobie profonde, qui est celle de l'église catholique mais est totalement éloignée des valeurs d'ouverture du scoutisme"

    Dommage que l'interlocuteur n'ait pas le cran d'indiquer son mail.

    Il n'a pas lu correctement les lignes ci-dessus… sinon il n'aurait pas écrit une citation fausse.
    De plus, il mélange tout, et écrit n'importe quoi.

    L'homophobie (si cela existe… vu le sens qu'on donne à ce mot, à côté de la vérité étymologique) consiste à ne pas écouter la souffrance des personnes vivant quelque chose de l'homosexualité, et à les condamner à rester enfermées dans ces tendances.
    L'aide apportée à des homosexuels pour sortir de cette perversion, qui la vivent comme telle d'ailleurs, n'est pas l'apanage des catholiques, loin de là.

    Le scoutisme, et ses "valeurs d'ouverture". Concept creux facile à manier pour tenter de dénigrer.
    Etre ouvert n'empêche pas rechercher la vérité. Et ça ne veut pas dire accepter toutes sortes de comportement.

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